Louis chauvel
« L’évitement scolaire et les classes moyennes à Paris », Jean-Christophe François et Franck Poupeau, Education et Sociétés, (http://www.cairn.info/revue-education-et-societes-2004-2-page-51.htm
La société est fondée sur des rapports sociaux qui sont en grande partie des rapports entre groupes sociaux. Les groupes sociaux fondent l’armature principale de la structure sociale (classes, castes, élites) ou de la différenciation socioculturelle (groupes ethniques et religieux).
Dans notre cas, nous allons nous intéresser au concept de classes sociales, et plus précisément à celui de « classe moyenne ».
Le concept de classe sociales devient d’usage courant à la fin du XVIIIème et au début du XIXème. Il marque le passage d’une société fondée sur la distinction héréditaire des ordres à une société fondée en droit ; mais où de fait, la distribution de la propriété, du revenu, du pouvoir et du prestige apparaît inégale et reproductible d’une génération à l’autre.
Une classe sociale est donc un groupe social de grande dimension, née de la division sociale du travail, des inégalités de conditions d’existence et des relations de pouvoir. Elles sont caractérisées principalement par une tendance à l’hérédité des positions (reproduction sociale). Elles ont une existence de fait et non de droit.
Dans les deux articles, le concept est principalement celui de : « la classe moyenne ». Cependant, il était impératif de le replacer dans son contexte social (les classes sociales).
Le terme de classe moyenne est une expression d’origine anglaise du début de XIXème siècle : « Middle class ».
La classe moyenne est un ensemble de groupes sociaux caractérisés au plan professionnel et statutaire, par leur position intermédiaire entre les classes supérieures et les classes populaires. On distingue