Louis-hémon
André Durand présente
Louis HÉMON
(France)
(1880-1913)
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Au fil de sa biographie s’inscrivent ses œuvres qui sont résumées et commentées
(surtout ‘’ Maria Chapdelaine’’).
Bonne lecture !
Né en 1880 à Brest, il était le cadet d’une famille bretonne aisée et cultivée. Ses aînés étaient deux garcons et une fille, Marie, avec laquelle il eut une très bonne relation : il l’appelait «ma bonne poule» et il correspondit avec elle toute sa vie. Mais il ne s’entendit pas bien avec son père, Félix Hémon, qui était professeur de lycée, correspondait avec Hugo, mais était un bourgeois rigide. Louis Hémon se rebellait, comme le prouve sa correspondance.
Son père fut nommé inspecteur général de l’instruction publique et la famille s’installa à Paris. Louis fit ses études aux lycées Montaigne (de 1887 à 1893) et Louis-le-Grand (de 1893 à 1897), s’initiant aussi aux sports (athlétisme, boxe, natation et aviron). Il devint un grand sportif pour qui, c’est le corps et non la tête qui est important ; il en en a chanté les mérites ; il était fasciné par ces athlètes qui s’entraînent régulièrement avec cette discipline très sévère qu’il s’imposa aussi. La France de ce temps-là n’étant pas un pays sportif comme l’était l’Angleterre. Aussi, en 1899, il fit un court séjour à Oxford pour voir comment étaient pratiqués les sports dans un pays qui les aimait et pour y apprendre l’anglais. À la Sorbonne, il obtint en 1900 une licence en droit et, à l’École des Langues orientales, un diplôme en langue annamite. Il passa le concours d’entrée à l’École coloniale, mais fut admis dans la section africaine alors qu’il aurait voulu l’être dans la section asiatique. Déçu, il donna sa démission. En 1904, après son service militaire qu’il effectua à Chartres, jeune révolté qui avait soif de liberté et d’aventures, il partit à Londres. Il écrivit à son père : «Mon cher papa, tu me souhaites dans ta lettre un tas d’horribles événements comme de