Louis philippe 1er
Portant le titre de duc de Valois puis celui de duc de Chartres en 1785, il est élevé par la comtesse de Genlis . Cette dernière va lui donner une formation à la vie pratique en même temps qu’une culture plus poussée que celle des princes de ce temps.
Très tôt, Louis-Philippe se lance dans l’aventure révolutionnaire en s’inscrivant au club des Jacobins en 1790. Puis il part rejoindre la Garde nationale et s’engage ainsi dans l’armée révolutionnaire.
Louis-Philippe participe aux batailles de Valmy et de Jemmapes. Mais, lassé des excès de la Terreur, il déserte et passe à l’ennemi avec le général Dumouriez. Cette traîtrise rejaillit sur sa famille et son père Philippe-Égalité est aussitôt mis en accusation et guillotiné, en novembre 1793.
A partir de maintenant il connaît des jours difficiles. Proscrit par les républicains, haït par les royalistes, il se réfugie tout d’abord en Suisse où il donne des leçons de mathématiques sous le nom de Chabeau-Latour. Il va aller ensuite à Hambourg en 1795, en Suède et en Amérique en 1796. C’est en 1800 qu’il s’installe en Angleterre et tente de se réconcilier avec Louis XVIII en dépit de son passé révolutionnaire.
Réfugié en Sicile en 1809, il épouse en Sicile la princesse Marie-Amélie de Bourbon, fille du très conservateur Ferdinand Ier, roi de Naples. De ce mariage naissent huit enfants : les ducs d’Orléans, de Nemours, de Montpensier et d’Aumale, le prince de Joinville, Louise-Marie (future épouse de Léopold Ier, roi des Belges), Marie (future reine de Wurtemberg) et Clémentine (future duchesse de Saxe-Cobourg-Gotha).
En 1814, sa deuxième tentative de réconciliation avec Louis XVIII s’avère fructueuse, ce dernier l’autorise à rentrer en France et lui rend les biens de son père. Il sera cependant