Louise michel
Elle doit se trouver un métier. C'est ainsi qu'elle s'inscrit aux "cours normaux" de Chaumont. En 1852 elle obtient le brevet de capacité lui permettant de devenir institutrice. Toutefois elle refuse de prêter serment à l’Empereur et ouvre alors une école libre à Audeloncourt (à quelques kilomètres de Vroncourt) où pendant trois ans elle dispense un enseignement concret et inspiré des valeurs républicaines qui l’animent. Elle organise des sorties pédagogiques avec ses élèves, pour leur faire découvrir la nature et leur apprend la Marseillaise. Ses méthodes avant-gardistes ne plaisent pas à tous les parents et lui valent de nombreuses visites chez le Préfet.
Elle quitte donc Audeloncourt. Puis, en 1854, avec une amie elle ouvre une seconde école de jeunes filles à Millières. Elle y reste deux ans.
En 1856, Louise Michel quitte la Haute-Marne et s'installe à Paris qui l'a toujours attirée. Elle est d'abord institutrice dans une institution rue du Château d’eau puis ouvre sa propre école, neuf ans plus tard, à Montmartre. Louise Michel connaît alors l’effervescence parisienne : elle écrit pour des journaux d’opposition, participe à des réunions publiques et complète son instruction lors de nombreux cours du soir. Son activité littéraire s’intensifie également; en plus d’une correspondance soutenue avec Victor Hugo, elle