loupette
L'interprétation la plus répandue est qu'elle représente la procession du péplos lors des grandes Panathénées. C'est une nouveauté dans la sculpture grecque : un thème non-mythologique sur un bâtiment à vocation religieuse. La procession part du côté ouest où sont représentés les préparatifs. Elle se déroule ensuite en parallèle sur les murs sud et nord qui représentent la même chose : d'abord des cavaliers, puis des chars sur près de la moitié, ensuite des personnages masculins à pied. Le côté nord, potentiellement le plus vu, est celui qui a fait l'objet du plus d'attentions de la part des sculpteurs. La procession arrive du côté est où elle est accueillie par les dieux. Là, apparaissent pour la première fois des figures féminines. La scène de remise du péplos se trouve au centre de la frise.
Il n'existe aucun texte antique expliquant avec certitude ce que la frise représente. Les historiens et archéologues ont proposé, autour de cette procession des Panathénées, des interprétations différentes. Chrysoula Kardara, Kristian Jeppese ou Joan B. Connelly y lisent des mythes fondateurs athéniens ; John Boardman y voit l'héroïsation des marathonomaques. Pour d'autres, enfin, la représentation transcenderait la simple procession et exprimerait la dédicace de l'ensemble de la cité à sa déesse tutélaire.
Dès son achèvement, la frise eut une importante influence dans l'art. Deux thèmes principaux surtout lui ont été empruntés : l’apobátês (soldat en armes, montant et descendant d'un char) et le bovin mené au sacrifice. On les retrouve dans la céramique ou la