Chap 1 – L’ouverture des économies depuis le 19e siècle La mondialisation que nous connaissons depuis les 1980s n’est pas un phénomène nouveau. Les « économies-mondes » européennes avaient déjà entamé leurs échanges depuis le 16e siècle, dans le cadre du « commerce triangulaire ». Le Siècle des Lumières, les révolutions tant politiques qu’industrielles au 18e siècle diffusent ensuite l’idée de progrès et d’échange. La France et la Grande-Bretagne intensifient leurs échanges ( Crouzet , La guerre …afficher plus de contenu…

Seuls les Etats-Unis conservent leur tradition protectionniste, héritée du « Rapport sur les manufactures » d’A. Hamilton (1791), ce qui leur permet de rattraper leur retard dans les 1870s-1890s grâce à une croissance reposant sur l’agriculture. -Mais en mai 1873 survient un krach boursier, qui fait entrer l’économie en phase B : c’est la Grande Dépression (1873-1896). Les pays, à l’exception de la Grande-Bretagne réagissent par le protectionnisme : All tarif Bismarck (1879), France tarifs Méline (1892) et loi du cadenas (1897), USA tarifs McKinley (1890) et Dingley (1897). Mais les échanges continuent leur explosion. Les late comers bénéficient des « raccourcis technologiques …afficher plus de contenu…

Le FMI et la Banque mondiale dans le cadre de Bretton-Woods (22 juillet 1944) le GATT (30 octobre 1947) puis la CEE (25 mars 1957) feront de la libéralisation des échanges leur saint graal, en éliminant les obstacles tarifaires et non-tarifaires et les pratiques anti-concurrentielles. Le commerce repart de plus belle grâce à une forte demande soutenue par le rapport salarial fordiste et la mise en place de l’économie d’endettement. Au même moment, le Tiers-Monde