La criminalité liée à la drogue :
La grande criminalité est opportuniste et réactive en diable, elle s’adapte aux transformations de la société dans laquelle elle prospère, c’est sa force et le gage de sa survie. Dans les villages du rif on produit 3000 tonnes de cannabis par an destinés majoritairement à l’Europe et aussi à la France qui fumerait près de 10% de récolte annuelle. Les voyous des quartiers sensibles sont les caïds de la drogue, le chiffre d’affaire annuel est estimé à 1 milliard d’euros. 200 euros le kilo de cannabis. Il traite avec le Pablo escobar marocain local chaque livraison est estimée dans les 250 euros le kilo. Au Maroc on ne risque rien car cela constitue une entrée de devises au pays. Vacances d’un baron de la drogue française, un voyage de deux semaines à Ain Burj à Dubaï à 69 000 euros «je suis parti de la France officiellement pour aller au bled en vacances. Là-bas, j’avais fait réserver mon séjour dans une agence locale par quelqu’un de ma famille. J’ai récupéré mes billets et je suis parti à Dubaï avec mon autre passeport- j’ai la double nationalité ».
La combine des carrousels :
La combine des carrousels : faire tourner des marchandises entre deux ou trois pays de l’Union européenne via des sociétés qui se les revendent hors taxe, avant que la dernière cède le lot en France, toutes taxes comprises, en oubliant de reverser à l’Etat les 19,6% empochés au passage, puis disparaitre dans la nature. Les téléphones mobiles et les composants électroniques puis en 2005 elles se sont fait supplanter par la taxe carbone. En 2005, l’Union Européenne adopte le système des droits à polluer pour lutter contre le réchauffement climatique. Les entreprises se voient alors attribuer des quotas de carbone qu’elles peuvent revendre si elles polluent moins ou en acheter d’autres. Les pays membres ouvrent des bourses au CO2 pour ces échanges de quotas. En France, la bourse a pour nom Bluenext, un rêve de carrouselistes : d’énormes valeurs et une