LUCRECE, De Rerum Nature, II, 1-19 : plan du texte
SOMMAIRE
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Sources bibliographiques :
Les mafias. Entre pragmatisme et violence – Les stratégies des mafias colombiennes de la drogue. Daniel Pécaut. HERMES Science Publications (2000)
Pax Mafiosa – Les multinationales du crime vont-elles s’emparer du pouvoir au niveau mondial ? Claire Sterling aux Editions Robert Laffont (1994)
Les organisations du trafic de drogues en Colombie. Adolfo León Atehortua Cruz dans Cultures & conflits (2006)
Mafias, gangs et cartels. Jérôme Pierrat. Editions Denoël (2008)
Crime, trafics et réseaux. Géopolitique de l’économie parallèle. Michel Koutouzis et Pascale Perez. Ellipses Edition Marketing (2012)
Fiche économique du MOCI (Moniteur du Commerce international) sur la Colombie.
Rapport mondial sur les drogues 2012 – Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (UNODC)
Evolutions récentes de la géopolitique de la cocaïne. Alain Labrousse, Daurius Figueira et Romain Cruse paru dans l’Espace Politique, 14 | 2011-2
Introduction sur les types de drogues et contexte général
Il existe une grande variété de drogues à usage non thérapeutique parmi lesquelles ont peut citer quatre principales : la cocaïne (crack), l’héroïne (opium, morphine), le cannabis (marijuana et haschisch) et les drogues chimiques (ecstasy, amphétamines…).
Pour des raisons géographiques (climat, sol, culture), l’Amérique latine et, en particulier la Colombie, le Pérou et la Bolivie se sont spécialisés dans la culture de la coca ou du cocaïer. La cocaïne est ainsi produite à partir de la feuille de cet arbuste dont on extrait une substance qui permet de fabriquer la fameuse poudre blanche. Celle-ci est généralement « sniffée » et procure un effet euphorisant et stimulant immédiat de même qu’une indifférence à la douleur et à la fatigue. Elle est aussi parfois injectée par voie intraveineuse ou fumée, principalement sous forme de crack, un dérivé bon marché.
L’héroïne est obtenue