LucreI Ce 2
Introduction:
L’épicurisme est une philosophie de vie. Elle correspondrait physiquement à l’absence de douleur et psychologiquement à une absence d’inquiétude. Une des valeurs essentielle de l’épicurisme est le plaisir et l’amitié tout en supprimant passion qui est synonyme de souffrance et de chagrin. Il met surtout en avant l’intérêt individuel souligné par la joie et la gaité. Lucrèce est un philosophe latin du 1er siècle avant JC. Il a écrit un seul livre intitulé « De rerum natura » qu’il n’a pas terminé. C’est notamment grâce à lui que l’on connait aussi bien l’épicurisme. Il associe à cette doctrine la douceur ainsi que la dimension visionnaire de la poésie. Mais nous avons aucune source fiable sur son passé. Cet ouvrage est composé de 7415 vers et se divise en 6 livres. Nous étudierons ce texte en montrant comment Lucrèce dénonce la superstition dans les vers 102 à 126. Nous verrons dans un premier temps que c’est la superstition est un cercle vicieux puis dans un second temps que le savoir est une escapade à la superstition.
I) La superstition un cercle vicieux:
Le terme superstition vient du latin « superstitio » est la croyance à l'existence de forces occultes et surnaturelles.
Dans ce passage on trouve un enfermement dans la peur souligné par le champs lexical de la peur « menace » « crainte » « effrayant ». Cette peur rend la résistance à la superstition impossible, on ne peut s’y opposer car on pense à tout ce qui pourrait nous arriver une fois décédé. On est effrayé par ce qui pourrait nous arriver après la mort. Ils sont tétanisé à l’idée d’aller en Enfer, cette notion d’enfer se cache sous l’expression « les vastes marais de l’Orcus » Orcus étant le dieu des enfers dans la mythologie romaine.
La crainte enferme les gens dans un cercle vicieux sans fin. Cet enfermement est dû a un manque de recul de la part de la population romaine.
II)Le savoir une escapade à la superstition
Le savoir est défini habituellement comme étant