Ludovic Vigneron 2007
Ludovic Vigneron1
Université Robert Shuman
Strasbourg III
LARGE
47, Avenue de la Forêt Noire
67082 cedex
Université de Lille II
GERME ESA
1, Place Déliot
59000 Lille
(Version préliminaire Juin 2007)
Résumé :
D’un point de vue général, les entreprises les plus petites et les plus jeunes éprouvent des difficultés à accéder à juste proportion de leurs besoins aux prêts bancaires. Cette situation de rationnement basée sur l’importante asymétrie d’informations dont souffre leur fournisseur de crédit les conduits à utiliser des financements alternatifs coûteux de manière poursuivre et faire croître leur activité.
Nous considérons lors de cette études trois de ces financements : le crédit fournisseur, la dette de court terme auprès de l’Etat et le crédit bail. Nous confrontons les mesures de leur utilisation à l’existence ou non d’une relation implicite de long terme avec la banque principale. Pour cela, nous retenons la structure organisationnelle de cette dernière afin d’approcher la probabilité de mise en place d’une telle configuration. Les banques décentralisées ont en effet sur ce point un avantage sur leurs homologues centralisés. Nous relevons alors que la mise en place d’un financement relationnel conduit bien à limiter le recours aux financements alternatifs et donc limite le rationnement en crédit des entreprises les plus opaques. Par ailleurs, nous notons que les banques centralisées ont une tendance marquée à proposer un crédit bail plus qu’un financement bancaire classique à ces mêmes structures adoptant ainsi une stratégie de gestion des problèmes d’asymétrie d’information différente des banques décentralisés.
Mots clés : PME, Structure financière, Rationnement du crédit, Relation de clientèle, Banque principale
JEL : G21 ; G32 ;
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E-mail : vigneron_ludovic@yahoo.fr
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1. Introduction :
Nous étudions les conséquences sur le mode de financement des entreprises de la mise en