ut d’abord, nous remarquons que durant l’extrait Mr et Mme Martin ne semble pas se connaître. En effet, Eugène Ionesco décide de mettre en scène une parodie de rencontre amoureuse qui se caractérise par la présence d’un comique de caractère et de mot. Dès le début de la scène, Mr et Mme Martin procèdent comme s’ils ne s’étaient jamais vus alors qu’ils sont décrient comme étant des époux. Mais encore, Mr Martin s’entretient avec sa « supposé » femme en la nommant « chère madame » tout comme Mme Martin qui ne manque pas de lui répondre par un « cher monsieur ». Ceci est très peu commun, c’est donc une marque que Mr et Mme Martin sont étranger et que l’on assiste à une rencontre dite amoureuse entre un homme et une femme. De plus, Mr Martin cherchant vainement à savoir où il a pu rencontrer Mme Martin, cette dernière fait mine de ne pas se souvenir des événements pouvant se rapprocher à son époux, alors que tous deux semblent être euphorique de découvrir qu’ils ont tous les lieux et déplacements en commun depuis une semaine environ. Tout ce dialogue entre ces deux individus se déroule sur un rythme ternaire qui donne un sentiment que la parole est mécanique. Mais aussi à travers les reprises à l'identique des répliques, elle révèle aussi un dérèglement du langage métaphorisé par celui de la pendule.
De plus, le fait que la conversation soit une interminable suite de répétitions en particulier de la réplique « comme c'est curieux » montre le côté mécanique de la conversation, l’impossibilité de communiquer entraîne une incompréhension si forte que deux membres d'un couple peuvent en arriver à ne plus se reconnaître. La présence de nombreuses répétitions accentuent l’omniprésence de l’absurde mis en œuvre par Ionesco tout au long de sa pièce. Pour finir nous remarquons que les deux personnages se vouvoie durant l’ensemble de l’extrait sauf dans la dernière ligne lorsqu’ils se « retrouvent ». On peut donc démontrer que les comiques de caractère et de mot ainsi que les