SVT / Enquête Lutte biologique
Exemple du Pyrale du maïs :

Dans beaucoup d’exploitations de maïs, les agriculteurs se plaignent d’un ravageur qui détruit jusqu'à 30% de leurs cultures, « le Pyrale ».C’est un papillon, qui quand il est au stade larvaire, dévore le parenchyme (tissus végétal vivant) du maïs et se loge dans la tige de l’épis de maïs en creusant à l’intérieur pour trouver de la nourriture.

Les agriculteurs utilisent la lutte biologique contre ce parasite car les pesticides sont très chers, polluent et l’insecte peut s’adapter et y résister, alors qu’avec la lutte biologique, il n’a aucun moyen de se protéger. « Le prédateur » ou « auxiliaire » de ce nuisible est un Trichogramme, c’est un minuscule insecte parasitaire, qui pond ses larves dans les oeufs du nuisible et les larves dévorent le Pyrale avant qu’il ne se soit développé. On dépose des œufs de ces prédateurs un peu partout dans les champs, à proximité des nuisibles, et ils s’occupent du reste en détruisant naturellement la cible sans bouleverser l’éco-système.

La lutte biologique a fait ses preuves car en termes d’efficacité, elle atteint le niveau des insecticides, elle n’a pas d’impact sur l’environnement, et est moins coûteuse. Certes,cette méthode est un peu plus lente avant que des résultats apparaissent, mais elle fonctionne.
Donc la lutte écologique est un bon point pour la nature, l’éco-système et les agriculteurs.

Implantation Trichogramme Larve de Pyrale Pyrale adulte
Dans l’éco-système