Lutte contre le chomage
Depuis la crise de 1929, de nombreux pays souffrent encore d'un taux de chômage très important. Pourtant, deux théories ; néoclasique et keynésenne ; s'opposent à ce sujet et sont utilisées dans de nombreux pays.
1) Le Néoclassicisme
Les théories néoclassiques, d'inspiration libérale, considèrent que le chômage est le symptôme d'un fonctionnement défectueux du marché du travail: selon eux, celui-ci est insuffisamment fluide en raison des rigidités qui se sont accumulées dans son mode de régulation. La fixation d'un salaire minimum interdisant l'équilibrage de l'offre et de la demande de travail par la baisse des salaires leur semble, en particulier, le point le plus problématique. Plus généralement, ils mettent en cause les excès de réglementation (fixation d'une durée légale du travail, protection contre les licenciements, etc.) qui s'opposent à l'ajustement rapide des effectifs aux besoins de l'entreprise. En résumé, le marché du travail devrait, selon eux, fonctionner librement comme n'importe quel marché concurrentiel.
2) Le Keynésianisme
À l'opposé de cette vision, l'analyse keynésienne (du nom de l'économiste J.M. Keynes, 1883-1946) conteste la notion même de « marché » du travail. Les 2 entités face à face (les besoins en main d'œuvre des entreprises et le volume de la population active) sont indépendantes et n'ont aucune raison (à priori) de s'ajuster l'une à l'autre. S'il y a chômage, c'est en raison de l'insuffisance de la demande de biens et services qui limite les débouchés des entreprises et donc leurs embauches. Le seul moyen de réduire ce déséquilibre est de soutenir la demande, notamment la demande de consommation des ménages, par des politiques salariales plus généreuses et par la redistribution des revenus (par l'État) au profit des catégories sociales pauvres au moyen des prestations sociales. L'État peut aussi, par ses propres dépenses (grands travaux d'infrastructures) participer à la relance de