Luxe
Une lecture de l'économie de la fonctionnalité du business modèle du luxe par rapport aux enjeux développement durable. Le cas de la filière mode et luxe en France [1]
Ingrid Vaileanu Paun
Doctorante, Paris 7 Denis Diderot
3, Cours St. Vincent, 92130, Issy-les-Moulineaux
00 33 685432789
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Résumé
Les interrogations sur la soutenabilité du business modèle de production et consommation des produits de luxe a fait l’objet des plusieurs travaux de recherche mais aussi des approches pragmatiques des professionnels des plus grands marques de luxe en France. Celles – ci ont décidé de créer une « Charte de bonnes pratiques de la filière mode et luxe » (qui assure les lignes directrices pour une compatibilité avec le développement durable. Cette charte vise les fondements stratégiques de la compétitivité et du rayonnement de la mode, de la créativité et du luxe français, évalué au niveau sectoriel (par filière). Nous proposons dans cet article une nouvelle approche désectorisée (du Tertre, 2010), celle de « l’économie de la fonctionnalité » qui nous permet d’analyser les acteurs divers de la filière de la mode et du luxe français, notamment les signataires en 2010 de la Charte de bonnes pratiques de la filière mode et luxe en France.
Celle-ci apporte une lecture complémentaire du business modèle de la production et consommation du luxe qui sort des logiques fordiennes (la vente des produits standardisés produits à bas cout sur la base de la production d’échelle) et relève plutôt des logiques servicielle (Gadrey, 2002, Gadrey et Zarifian, 2002, du Tertre, 2006) et suivant la « vente de performance » (Stahel,, 2006) d’une fonction Co-conçue avec le client et son système des parties prenantes (Vaielanu Paun, 2010). « Le bien-être » ou « le bien-paraitre » (la mode), relèveraient d’un « système de produits et services intégrés » - PSS (Mont,