Lycée utopique
« Nous naviguions droit vers l'Australie, et accostâmes sur une île inconnue de nos cartes et de nos marins. Cette île se nomme, d'après ce que j'ai pu en entendre Amolibe. Cette île est dominée par la nature et pourtant les habitants y sont parfaitement civilisés. Les habitants semblent y prospérer avec bonheur et en parfait accord avec la nature qui les entoure. L'île est telle une montagne surgissant de l'océan, et à son sommet , culmine un éblouissant édifice, construit de telle sorte que le soleil l'illumine du levant jusqu'au couchant sans que l'ombre ne le touche. Je cru à un temple voué au culte d'un Dieu vénéré par les habitants de l'île. J'entreprends donc l’ascension vers ce « temple » guidée par les habitants, qui ne tardent à me dire qu'il s'agit d. lieu d'enseignement de l'île : le lycée. Loin de mon but, mais assez proche pour en décerner le sens, je perçois écrit en lettres capitales sur le mur de l'édifice SPIRITUS VITAM EST, « L'esprit est vie ». A la cime, la nature ne paraît que plus belle, sublimée par l'éclat du bâtiment. Une porte grand ouverte laisse entrevoir la somptueuse cour. En son centre, s'élève un chêne majestueux, nommé « arbre de sagesse ». Toute la construction de l'édifice semble s'être réalisée autour de cet axe, lui laissant une libre ascension vers le ciel . L'accès aux différentes section du lycée se fait par de petites ouvertures partout à l'entour de la cour.
Les élèves semblent surgir de nulle part, traversant la cour d'un versant à l'autre, et disparaissant à nouveau dans une autre fente.
La journée au lycée est partagée en six heures de classe, deux heures sont consacrées au repas entre onze heures et treize heures, ainsi chacun étant libre de choisir son temps de repas. Les repas sont soit préparés par les élèves eux mêmes, ou alors par des cuisiniers.
Chaque