Honoré de Balzac est un dramaturge et journaliste français mais aussi à la fois un écrivain qui a marqué la fin du romantisme. Il a rédigé plusieurs œuvres, comme « Le dernier Chouan » en 1829, « Le Colonel Chabert » en 1832 ou encore « Eugénie Grandet » en 1833, rassemblés sous un titre général « La Comédie Humaine » mais classés en trois parties, études de mœurs, études philosophiques, études analytiques. Il introduit ainsi le romantisme et le réalisme notamment dans une de ses ouvrages « Adieu », publiée en 1830. Le titre de la nouvelle dévoile, au cours du texte, une signification de plus en plus profonde, celle de la folie. « Adieu » est une des voies d’accès à ce « mystère » des êtres qui fascine tant le romancier, ou plutôt, un mode d’interrogation. Cette nouvelle est celui d’un évènement historique célèbre – où interviennent au premier plan des généraux de Napoléon bien connus – le passage de la Bérésina pendant la retraite de Russie. Dans les pages 66 à 69, Honoré de Balzac raconte et décrit le passage de la Bérézina. C’est pourquoi nous commencerons par étudier cette description puis nous nous attacherons aux procédés utilisés ainsi qu’aux différents champs lexicaux de cette scène.
En premier lieu, dans les pages 66 à 69, l’auteur Honoré de Balzac décrit l’intervenance des Russes ainsi que le passage de la Bérésina. Pour cela, il parvient à mettre en valeur le nombre de mort que cette scène a pu produire en multipliant plusieurs pronoms indéfinis différents comme « tous » (L.7), « ceux » (L.14), « monde » (L.16), ou encore « multitude » (L.34), afin de provoquer une généralité. De plus, il poursuit son idée de généralité par des procédés utilisés, comme la métaphore de la ligne huit « Par un mouvement de vague » qui annonce une action achevée d’un seul coup par tout le monde, ou encore par celle de la ligne 31 « Cet ouragan de face humaine ». Il démontre aussi une accumulation dans la ligne neuf-dix qui est « Hommes, femmes, enfants, chevaux