Lyon, fête des lumières
Du 8 au 11 décembre, la capitale des Gaules fête la lumière
Aborder une capitale fut-elle de Gaule ou de province est intimidant, surtout lorsqu’il s’agit de la première communauté urbaine de France. Il suffit pourtant de quelques repères de visites bien ciblés pour se sentir soudain à l’aise entre ses murs. Et puis finalement, Lyon n’est qu’à 320 kilomètres de Marseille et à une heure de TGV d’Avignon. Réduisons la carte postale lyonnaise en trois axes: la Saône, le Rhône, la Presqu’île. Sur cette Presqu’île, entre Rhône et Saône, le lieu de toutes les rencontres c’est évidemment la place Bellecour, une des plus grandes d’Europe, coiffée de sa grande roue et habillée d’un majestueuse statue équestre de Louis XIV. Facile de s’y garer, de s’y retrouver. C’est de là que démarre le fameux bus à impériale pour une visite rapide et exhaustive du centre urbain ascension de la « colline qui prie » Fourvière et plan large sur la « colline qui travaille » La Croix Rousse juste en face, comprise. C’est à deux pas de là dans la petite rue pavée des marronniers que vous pourrez apprécier la gastronomie locale dans l’un de ces fameux bouchons lyonnais à l’ambiance chaleureuses… et à la carte plutôt copieuse! La table des frères Chabert satisfera autant les gourmets que les gourmands.
A quelques pas de la presque île lyonnaise, de l'effervescence du centre de Lyon on peut trouver des endroits pleins d'histoire, des architectures anciennes, d'agréables promenades C’est entre Fourvière et la Saône, que se blottit le Vieux Lyon et ses rues pavées étroites et sinueuses et ses 230 traboules. Réservez du temps pour l’étonnant musée Gadagne qui abrite dans une somptueuse bâtisse Renaissance un musée d’histoire mais aussi le musée des marionnettes du monde avec une touchante collection de Guignol. La soirée lyonnaise se déroulera à la lueur des lumignons.
En 1852, le 8 décembre, l’enthousiasme et le ferveur chrétienne des Lyonnais donnent naissance