Législation de l'avortement
Pourquoi ne pas légaliser l’avortement ? Beaucoup d’avortements clandestins sont pratiqués au Maroc, avec des conséquences sanitaires et sociales dramatiques.des interventions réalisés non seulement par des médecins généralistes ou des spécialistes mais aussi c’est la que réside le danger par des sages femmes, des infermières dans des conditions catastrophiques.
D’après le professeur de médecine Chafik Chraïbi chef de service de gynécologie obstérique,maternité des orangers et le premier vice président de la société royale marocaine de gynécologie obstétrique déclare que la majorité des avortements pratiqués clandestinement entrainent une mort certaine et des ravages sanitaires dans l’utérus des femmes et selon L’OMS 13% de la mortalité maternelle au Maroc est imputée à l’avortement et reste très élevée, de l’ordre de 228 pour 100 000 naissances , Ces statistiques sont en effet très largement sous-estimées, étant donné l’illégalité de l’opération et le caractère tabou du sujet. Elles ne prennent pas en compte le grand nombre de suicides liés aux grossesses illégitimes.
La société marocaine doit impérativement réformer la loi particulièrement répressive sur l’avortement.
On peut citer le grand nombre des cas de femmes en état de choc hémorragique ou septique mutilées ou intoxiquées qui finissent sur les tables de réanimations suite a une tentative d’avortement et dans les rares cas sauvées, elles gardent des séquelles très graves « stérilité entre autres » et psychiques « dépressions » alors que dire quand la grossesse menée a son terme de tous ces enfants abandonnés aux hôpitaux ou dans la rue promis a une vie malheur !!
L’article 449 du Code pénal punit de 1 à 5 ans de prison et d’une amende de 200 à 500 DH toute personne ayant provoqué, ou tenté