Léon blum
Front Populaire dans sa déclaration ministérielle devant la Chambre (6 juin 1936)
Léon Blum est né le 9 avril 1872, de parents juifs. Il fit de brillantes études de droit et de littérature à la Sorbonne. Il se fit très tôt remarquer son talent littéraire et son esprit indépendant. Et en 1997, il fut admis au Conseil d’Etat en tant que Maître des Requêtes.
Lorsque l’affaire Dreyfus éclate, il s’engage très tôt dans le courant dreyfusard aux cotés de Jean Jaurès, qu’il admire profondément.
Il adhère au Parti Socialiste en 1899 et participe aussi à la fondation de l’Humanité avec Jean Jaurès en 1904.
Pendant la première guerre mondiale, il soutient l’effort de guerre et la politique de l’Union Sacrée.
Il fut élu député pour la première fois en 1919 et prit la direction de la SFIO après les élections législatives de 1919.
Il participa activement au Congrès Socialiste de Tour, en 1920, en refusant de suivre la majorité en faveur adhésion de la IIIème Internationale et combat des communistes tels Marcel Cachin et André Marty.
Avec la victoire du front populaire en avril 1936, il devient président du conseil. On verra plus tard ses motivations, les mesures qu’il a prit et les conséquences qu’elles eurent sur le pays. Cependant, il démissionna le 21 juin 1937 devant une crise économique et politique.
Mais il revient à l’Hôtel Matignon, pour une présidence éphémère en mars 1938.
Durant la Seconde Guerre Mondiale, il fut emprisonné et déporté au camp de concentration de Buchenwald en mai 43 mais s’en sortit par miracle.
Il revient ensuite au pouvoir en 1946 où il dirigea le dernier gouvernement provisoire avant l’instauration de la Cinquième République de décembre 1946 à janvier 1947.
Il mourra quelques années après le 30 mars 1950 (à l’age de 78 ans).
Tout au long de sa vie, il souffrit beaucoup de l’antisémitisme dont il fut victime très tôt, avec des persécuteurs comme Alphonse Daudet et Xavier Vallat, proche de l’Action