Ma Boh Me Rimbaud
sonnet discours narratif registres lyrique, réaliste thèmes : fugue, vagabondage, vie nocturne, ivresse & révolte / rêve, amour, nature, poésie / autoportrait problématique : comment Rimbaud concilie-t-il tradition et modernité ?
Axes de lecture : I) La Tradition II) La Modernité
Arthur Rimbaud (1854-1891) enfance difficile, fugues
Poésies
volonté de changer la vision du monde, s'oppose à l'autorité : jeunesse, liberté, insoumission influences du romantisme, réalisme, parnasse, symbolisme → esthétisme et écriture inclassables
Verlaine : liaison et scandales (1870)
Contexte
1854 – coup d'état de Napoléon → régime totalitaire modernisation (banlieues, banques, transports)
1870 – guerre franco-prussienne → « La Commune » (guerre civile dans Paris, mouvement contre la capitulation de Bonaparte)
Étude
I) La Tradition
A) Une forme classique sonnet (2 quatrains + 2 tercets), césures = forme de poésie antique vers (alexandrins) = longueur traditionnelle rimes embrassées dans les quatrains, puis 2 premières suivies et 2 dernières embrassées dans les tercets / rimes riches ou suffisantes figures de style traditionnelles : comparaisons, métaphores (« Mon auberge était à la Grande Ourse » ; « comme un vin de vigueur »)
B) L'influence Romantique thèmes lyriques et parnassiens : la nature (R. y cherche refuge, elle est la vie, la liberté) / le rêve (cette expérience est une évasion, quelque chose de merveilleux) / l'amour / la souffrance / la poésie.
Verbes des sensations (rêver, écouter, sentir), vocabulaire des sentiments (idéal, amours, doux frou-frou, fantastiques, blessés, cœur) expression du Moi : (je, mon, mes) histoire personnelle, intimité, secret
II) La Modernité
A) Une forme moderne texte fortement oralisé : ponctuation expressive, tirets, enjambements, rejets, peu de points → texte rapide, rythmé. Rapprochement avec la prose qui n'existe pas encore quatrains et tercets liés, parlent du même sujet