CHAPITRE 1 – LE MODELE NEOCLASSIQUE
Keynes a considéré qu’il était le seul néoclassique et que ses prédécesseurs étaient des classiques.
L’objectif du modèle macroéconomique néoclassique est de montrer que l’économie tend naturellement vers le plein emploi mais le plein emploi des ressources, le plein emploi des capacités de production et donc tend vers une absence de chômage.
La conclusion en matière de politique économique est que s’il n’y a pas de chômage, l’Etat ne doit en aucun cas intervenir dans l’économie.

I La conception générale de l’économie néoclassique
1.1 Une économie d’échange

Le système économique est analysé comme une économie de marchés dans lesquels les prix (dont les salaires) et le taux d’intérêt sont des variables d’ajustement. On cherche à montrer la capacité de ces économies à s’autoréguler et donc on cherche à montrer le principe de la main invisible et de l’équilibre général.
Le marché apparait comme un mode de régulation et de coordination optimale des économies. Il n’y a pas besoin d’avoir recours à des forces extérieures pour coordonner des intérêts divergents c’est pourquoi l’Etat n’a pas à intervenir dans l’économie. Toute activité économique est considérée comme une activité marchande. Les ressources sont rares et donc il faut faire des choix. La référence au marché est obligatoire pour réaliser ses choix de manière optimale et le marché est indispensable pour déterminer les prix et les prix qui se forment sur les marchés découlent de décisions rationnelles. C’est justement l’information et l’ajustement des prix qui sont décisifs car ce système de marché et ce système de prix permettent de rendre compatible au niveau général des individus des décisions prises au niveau individuel. Elles deviennent alors compatibles au niveau général, au niveau macroéconomique. Pour que cela fonctionne il est nécessaire d’avoir une concurrence pure et parfaite qui amène à l’équilibre général. Selon Valras, pour que tout soit à