Macroeconomie ricardienne.
1 Questions:
1. Déterminants du profit selon Marx, les néoclassiques (intérêt) et les postkeynésiens (marge bénéficiaire) (3 points)
Chez Marx, le profit est déterminé par la plus-value créée par l’utilisation de la force de travail par les capitalistes. La grandeur du profit dépend de la lutte entre ouvriers et capitalistes lors de la fixation du salaire.
Chez les néoclassiques, on distingue le profit et le bénéfice1. Le profit est associé à l’intérêt perçu par les capitalistes en rémunération du capital qu’ils mettent à disposition de l’entrepreneur. Découlant des équations de maximisation du profit et de l’équation d’Euler, on suppose fréquemment que les facteurs de production sont rémunérés selon leur productivité marginale. Alors ces productivités marginales étant par ailleurs souvent décroissantes, ce taux de rémunération aura tendance à diminuer. Cela ne signifie pas cependant que la part du profit diminue forcément avec le temps (cf. fonction de Cobb Douglas, avec une part constante de la rémunération du capital).
Chez les postkeynésiens, le profit est lié à la marge bénéficiaire, laquelle dépend du degré de monopole de l’entreprise : en fonction de l’importance de celui-ci, l’entreprise peut fixer un taux de marge plus ou moins élevé, ce qui va faire varier le profit de l’entreprise.
2. Formation du prix d’un bien chez les néoclassiques et les postkeynésiens (distinction entre secteur des produits finis et secteur des matières premières chez les postkeynésiens)
Chez les néoclassiques, le prix est donné par le marché, comme s’il était annoncé par un commissaire-priseur (dans une économie walrasienne) et son niveau d’équilibre est tel que l’offre est égale à la demande de ce bien. Les agents économiques sont « price-takers », ce qui est cohérenrt avec le cadre de la CPP : aucun agent ne peut, par un comportement stratégique, influencer à lui-seul le prix. La variation du prix d’un bien