Madame bovary
Flaubert marque d’une façon à la fois discrète et perceptible, les passages où il est bien de réflèchir à un double sens. Il procède par des phrases courtes, des interjections ou tout simplement des phrases qui brisent d’une description au’elles suivent. Mais non seulement. L’ironie se cache derrière des mots, de courtes expressions qui apparement ne signifient rien et ne servent qu’à la description d’une chose ou d’une personne. Mais dans le contexte du roman entier et surtout en comparaison avec l’immagination et les rêves d’Emma, nous commençons à y voir les traits ironiques.
a.) Le romantisme d’Emma Bovary.
Le goût du romantisme d’Emma et en conséquence le romantisme en générale, constitue une des cibles préférée de l’ironiste dans Madame Bovary. Tout au long du roman nous en retrouvons des preuves. Ce chapitre n’est pas différent des autres sur ce point.
Ainsi le mot « pâle » et ceux de sa famille qui apparaissent plusieurs fois dans ce chapitre dans les expressions « un front pâle » , « des rayons pâles » ( MB, p. 82), « safran pâle » (MB, 84), « la pâleur des porcelaines » (MB, p. 85), « une jeune femme pâle » (MB, p. 85) ou encore « les lampes pâlissaient » (MB, p. 85) renvoient à la vie romanesque dont Emma s’était fait idée en lisant les romans romantiques. La pâleur est considérée comme un trait de