Madame de Bovary
Honoré de Balzac avait déjà abordé le même sujet dans La Femme de trente ans en 1831sous forme de nouvelle-roman qui parut en 1842 dans l’édition Furne de La Comédie humaine, sans toutefois faire scandale. C'est en sa mémoire que Flaubert a sous-titré l'œuvre Mœurs de province, faisant référence à la nomenclature de la Comédie humaine.
Au début, Flaubert ne voulait pas qu'on illustrât son roman avec un portrait de femme, pour laisser libre cours à l'imagination du lecteu
Emma Rouault, fille d'un riche fermier, a été élevée dans un couvent. Elle rêve d'une vie mondaine comme les princesses des romans à l'eau de rose dans lesquels elle se réfugie pour rompre l'ennui. Elle devient l'épouse de Charles Bovary, qui malgré de laborieuses études de médecine, n'est qu'un simple officier de santé. Emma est déçue de cette vie monotone.
Une invitation au bal du marquis d'Andervilliers lui redonne la joie de vivre. Lorsque Emma attend un enfant, son mari décide de quitter la ville de Tostes et de s'installer à Yonville. Emma fait la connaissance des personnalités locales : le pharmacien progressiste et athée M. Homais ; le curé Bournisien ; Léon Dupuis, clerc du notaire Guillaumin ; le libertin Rodolphe Boulanger, propriétaire du château de la Huchette.
Emma est déçue par la naissance de la petite Berthe, puisqu’elle