Magellan
A Quand elle rencontre Hippolyte la première fois, Phèdre est avant tout frappée physiquement à la vue de son beau-fils : c'est son corps qui va d’abord réagir. En effet, les sensations physiques qu'elle éprouve sont décrites en premier, et développées de manière forte par des antithèses telles que « je rougis, je pâlis » v. 7, « et transir et brûler » v. 10 qui montrent à quel point ses sens sont bouleversés puisque son corps réagit de façon contradictoire (le rouge/le blanc ; le chaud/le froid)
Phèdre est tellement attirée physiquement par Hippolyte qu’elle est troublée quand elle le voit. C’est pourquoi elle utilise le lexique des sens et essentiellement celui de la vue (« vis » v. 7 ; « « mes yeux » v. 9 ; « sentis » v. 10 ; « voyant » v.20 ; « mes yeux » v. 24 ; « revu » v. 37) Elle est touchée par lui au point qu'elle en devient aveugle et muette (« Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler » v. 9), comme si cette vision était aveuglante.
Finalement, la vue de ce jeune homme la paralyse au sens propre du terme.
Elle perd le contrôle de son corps face à lui. (à expliquer et à justifier)
On comprend dès lors que ce que subit Phèdre est ce qu’on appelle communément un coup de foudre, c’est-à-dire un sentiment amoureux violent qui part d’une impression physique.
B A partir de là, cette sensation irrésistible va des troubles psychiques profonds chez Phèdre. lexique de la maladie + de la souffrance
C C’est ainsi que l’on comprend que Phèdre est emportée par un trouble violent et ce d’une façon soudaine, mais qu’elle ne contrôle pas ce qui lui arrive : elle perd sa raison.
Le champ lexical de la folie en témoigne, avec « Un trouble » v. 8 ; « âme éperdue » v. 8 ; ma raison égarée » v. 16
Phèdre se voit affectée de troubles qu’elle repousse le plus