Mais si faut-il mourir
I. Forme particulière du sonnet
- Structure claire, sonnet -> brisé par cette époque, qui montre le désordre.
- On retrouve toujours la même structure : sujet + verbe + complément. C’est régulier, répétitif. « Flambeau » : métaphorique, qui va s’éteindre un jour.
- Du général au particulier, v. 1 à 14 -> processus d’anéantissement
- 1ère hémistiche vers 1 et 2ème hémistiche vers 14 sont identiques : structure circulaire en boucle qui peut symboliser la fatalité de la mort.
- Rimes masculines : syllabes accentués ; rimes embrassées, suivies et croisées (cf. fiche sur les rimes) -> montre le désordre.
II. Le texte propose une morale tragique liée à l’esthétique baroque
- 3 sens humains : l’ouie, la vue, le goût. Différents temps verbaux: présent, futur, passé composé ; chiasme : opposition mort / vie.
- Opposition (« Mais ») envers la certitude de la mort. Mort présente partout, dans la nature, dans les productions humaines.
- « fureurs » -> (force aveugle) éléments de la fatalité. Enumération ou accumulation d’éléments naturels ou fabriqués qui sont promis à la mort.
- La fleur symbolise le caractère éphémère de la vie et de la beauté. « flambeau » représente le feu, « neige » l’éternel et « flots » l’eau.
- Echo de sons identiques qui donne un effet de miroir : propre au baroque. Présence de Majuscules à certains mots. Thèmes et métaphores -> Art Baroque
- Toutes ces images fonctionnent comme des métaphores allégoriques de la mort. La mort est toujours là, la mort est partout.
- Connotation religieuse, il fait peut-être une allusion à l’apocalypse, personnification de la mort : « ses colères, ses fureurs ».
- « rugissants », « sans rage » -> le lion pourrait représenter les Hommes, symbolisant l’orgueil.
- La condition humaine est tragique. Mort présente dans la nature, productions humaines.
- Registre tragique : champ lexical de la mort : « mourir », « mort ». Intervention des Dieux / force transcendante « Cieux »,