"Maison dans la civilisation" freud
Malaise dans la civilisation, de Freud
La psychanalyse cherche, depuis sa création, l’origine des névroses afin des les résoudre. Elle constate que chaque homme contient des désirs infantiles, sous forme d’instincts sexuels. C’est la libido. Celles qui ne peuvent pas s’extérioriser, sont refoulées dans l’inconscient. Or, la famille et la société refreinent ces pulsions. Il est donc possible de se demander comment l’éducation participe à la construction de l’individu ? Pour Freud, chaque homme se retrouve confronté au monde qui nous entoure, à des interdits qui l’empêche de s’épanouir. L’enfant peut alors s’échapper de la réalité pour se réfugier dans la maladie psychologique. Il faut l’amener à une réflexion sur ses désirs refoulés ou détourner son énergie sexuelle vers d’autres buts. Ces actes extérieurs, qui provoquent l’apparition ou non de névroses, prennent la forme de l’éducation et amène la science psychanalytique à penser son fonctionnement. Dans le texte Malaise dans la civilisation, il nous est d’abord présenté les causes du refoulement des pulsions. Une instruction stricte réprime l’enfant, ce qui participe a la non formation de son être (l. 4-7). Cette connaissance permet de distinguer les principes qui permettent à l’homme de s’épanouir par des activités transcendantes (l. 7-12) et amène l’auteur à proposer une solution au problème de l’éducation (l. 13-15). Si, comme le montre Freud, l’enfant présente des pulsions sexuelles, peut on dire, selon la thèse de Rousseau, que l’homme est bon par nature et que c’est la société qui le pervertit ?
Quel est le lien entre l’éducation et la formation de névroses ? Pour Freud, Un enfant, dont les instincts sont étouffés par des actions extérieures, contient sa nature et produit des « maladies nerveuses ». Dans le passage, l’auteur expose ce fait