Malaise dans la civilisation
( p43 à 57 )
Dans ce premier chapitre, Freud aborde et développe le thème de la religion en insistant sur son sentiment éternel le sentiment océanique, une notion de psychologie inventée par Romain Rolland, ce sentiment se définit comme la volonté de faire un avec le monde hors de toute croyance religieuse. Freud essaye de répondre à différents problèmes qu'il pose tout au long de son récit : tel que quel est la source de la religiosité ? Le sentiment océanique est il la source et l'origine de tous besoin religieux ? Avons nous interprété judicieusement la signification de ce sentiment ? Dans ce premier chapitre on peut distinguer trois grands moments :
a) la source de la religion (p43-p46) Freud part de la déclaration d'un de ses amis pour nous expliquer la source réelle de la religiosité. En effet, Romain Rolland qualifie cette source par un sentiment, une sensation éternelle, infini, illimité l'appelant le sentiment océanique. Un sentiment d'être indissolublement lié, d'appartenir au tout du monde extérieur. Un sentiment qui était purement subjectif et non un article de la foi. Toutefois Freud ne paraît pas totalement convaincu et cherche à savoir quel est ce sentiment ( qu'il est incapable de découvrir lui-même ), il va donc commencer une interprétation psychanalytique basée sur le moi, le ça, le monde extérieur.... car il pense que ce sentiment proviendrait d'une vue, d'une intuition intellectuelle associé à un élément affectif certain.
b) la distinction entre le moi, le soi, le ça / de l'extérieur 46-56
Freud afin de comprendre le sentiment océanique ( et de savoir si ce sentiment est vraiment « fons et origo » ( source et origine ) de tous les besoins religieux ) va tenter une déduction, une démarche psychanalytique ( c'est à dire génétique de ce sentiment ), en s'appuyant sur l'idée de moi, ça, ou encore soi avec l'apprentissage de l'homme dans sa relation avec le monde extérieur.