Malraux
A) Atmosphère
• La scène se passe de nuit (l.20). Il y a un jeu d’ombres et de lumière (à influence cinématographique, le cinéma en N.B.). Tchen est dans le monde des exclus, caractérisé par un silence très long (3 pages) alors que l’acte lui même ne fait qu’un phrase.
• L’auteur a mis en place un jeu d’oppositions: entre la lumière (l.9-10), le silence (l.44), le bruit (l.13/16).
• La mousseline blanche: c’est l’interdit qu’il faut transpercer, c’est ce qui sépare le Tchen normal du Tchen meurtrier. Symbolique du voile : passage de le vie à la mort.
• On est immédiatement plongé dans l’action, aucune indication exacte sur le lieu et les personnages mais on peut supposer l’action en Chine d’après le nom du protagoniste.
• Il règne dans cette chambre une tension dramatique, Tchen est fermement décidé à accomplir son œuvre (l.23, « il savait qu’il tuerait »), cependant le temps est comme suspendu (« le temps n’existait plus » l.20).
B) Le personnage de Tchen
• Tchen est fébrile et dans sa conscience se bousculent sensations et résolutions (« Il se répétait que cet homme devait mourir » l.22), le geste qu’il s’apprête à accomplir le met dans un état d’extase.
• L’ambiance qui règne dans cette chambre est à la fois lourde, pesante et angoissante (« lui tordait... » l.2).
• Tchen sait qu’il est capable de commettre cet acte (« il connaissait sa fermeté » l.3). mais, juste avant, il y a deux questions qui nous font douter. Puis Tchen se justifie, « assassiner n’est pas seulement tuer » (l.33). Il a un rôle de sacrificateur: sa victime ne peut se défendre, il prends conscience de sa lâcheté devant cette « chair d’homme » (l.9) que représente le pied. II. L’originalité de cette scène.
• Contrairement à la technique balzacienne qui consiste à introduire les personnages les