Management participatif
Bien que les effets positifs, directs et indirects, du management participatif sur l’entreprise en tant qu’entité économique et sociale soient avérés, on ne peut pas nier les limites de ce type de gestion du personnel.En effet, le management participatif ne représente pas la solution idéale pour plusieurs raisons dont on peut citer, notamment :Le temps et le coût : ces deux éléments essentiels posent problème, en matière de management participatif dans la mesure où l’implication des salariés dans le processus de prise de décision et en particulier, la résolution des problèmes potentiels, peut s’avérer onéreuse et surtout, inutile. En effet, impliquer l’ensemble des collaborateurs à la résolution d’un problème donné n’est pas forcément une idée pertinente puisqu’en pratique, la participation de certains, voire la plupart, d’entre eux peut se révéler une véritable perte de temps, étant donné qu’ils ne possèdent pas l’information adéquate qui peut les aider à trouver la solution requise. La résistance passive : comme pour tout type de gestion du personnel, le management participatif peut rencontrer une résistance passive de la part de collaborateurs peu ou pas du tout désireux de participer davantage dans le fonctionnement de l’entreprise. C’est le cas, notamment, des « planqués » qui ne veulent pas mettre en évidence leurs limites ou pire, leur incompétence.Malgré ses avantages très appréciables, le management participatif comporte des limites qui font hésiter plus d’un dirigeant à l’adopter.Presqu’aussi importantes que ses avantages, ces limites doivent être considérées avant d’opter pour ce style de management car sa mise en œuvre peut s’avérer, parfois, lente et difficile, sans parler de son coût matériel :La remise en question de la structure hiérarchique de l’entreprise : accorder plus d’autonomie à ses collaborateurs ou élargir leur domaine de responsabilité revient à remettre en cause les relations hiérarchiques