Manierisme
Giuseppe Arcimboldo Agnolo Bronzino Le Corrège Le Parmesan Pontormo Primatice Le Tintoret Véronèse
Renaissance tardive de la peinture (ou maniérisme) Le terme de « Maniérisme » de l’italien « maniera » signifie « style » de la période comprise entre 1520 et 1580. Les œuvres sont raffinées, sophistiquées. Rupture avec les objectifs de la Renaissance. A partir des années 1527-1530, l'esprit triomphant de la Renaissance connait une crise brutale qui détruit l'optimisme serein du début du siècle. Le sac de Rome en 1527, synonyme d'effondrement de la politique papale, la mainmise croissante des Espagnols sur l'Italie et la nécessité pour l'Eglise d'opposer un obstacle aux progrès alarmants de la Réforme : telle est la toile de fond sur laquelle se détachent les interrogations des artistes. Ecrasés par l'exemple des géants du début du siècle - Raphaël, Michel-Ange et Léonard de Vinci - ces derniers cèdent à deux tentations : l'imitation outrée des grandes formules stylistiques dès lors vidées de leur contenu, l'exacerbation du "moi", de la singularité du créateur à travers son expression spécifique : "la maniera" Les caractéristiques de ce style : • • • • • • • • • • • • • la perte de clarté et de cohérence de l’image, la multiplication des éléments et des plans, une symbolique complexe qui se réfère à des domaines méconnus aujourd’hui (alchimie, art du blason, langage des fleurs,…) la perte de clarté et de cohérence de l'image, la multiplication des éléments et des plans, une symbolique complexe qui se réfère à des domaines méconnus aujourd'hui (alchimie, art du blason, langage des fleurs, ...), le goût prononcé pour un érotisme esthétisant, la déformation et la torsion des corps, le goût des schémas sinueux, dont la "figure serpentine" (en S), la recherche du mouvement, la modification des proportions des parties du corps, les contrastes de tons acides et crus, l'allongement des formes. Œuvres choisies