Manifestation d'un choc affectif
Les romanciers du XXII au XX siècle expriment à travers les œuvres de situations de rencontre grâce aux personnages. Cela est mis en évidence dans les œuvres de Madame de la Fayette, La princesse de Clèves publié en 1678, puis de Stendhal dans Le rouge et le noir publié en 1832 ensuite de Flaubert dans l’éducation sentimentale édité en 1869 et enfin de Aragon dans Aurélien publié en 1945. Les auteurs abordent la rencontre de manière spécifique.
Le jeu de regard et les premières impressions des personnages l’un envers l’autre sont d’abord mis en évidence dans les textes « la princesse de Clèves » de Mme de la Fayette puis « Le rouge et le noir » de Stendhal et enfin dans « L’éducation sentimentale » de Flaubert. Comme nous pouvons le constater il y a le champ lexical de la vue, composé des mots «vit, aperçu, voyait, se regarder, ses yeux, distingua, regarda », qui marque que le regard avait joué un rôle important dans la rencontre des amants. Ce regard avait eu des effets de surprise, surtout au niveau de ce que ressentaient les personnages comme nous le soulignent les expressions « difficile de voir…sans avoir un grand étonnement » et « surprise de sa beauté » dans le texte La princesse de Clèves puis « étonné de sa beauté » dans le texte le rouge et le noir. Et ensuite viennent les différentes expressions mélioratives qui mettent en évidence l’aspect de la beauté physique des personnages. Cette notion de Beauté, est souvent utilisé par l’auteur sûrement dans le but de mettre en valeur les personnages et de montrer au lecteur de façon explicite la beauté de leur personnage sans avoir recourt à une longue description. La rencontre inattendue donne lieu à une confusion d’identité car dans le texte de Stendhal, Mme de Rênal prend d’abord Julien comme une jeune fille comme l’indique l’expression « ce que pouvait être une jeune fille déguisée » puis dans le texte de Mme de la Fayette, Mme de Clèves « crut d’abord ne pouvoir être que M. de