DEVOIR DE RECHERCHE

INTRODUCTION
Pendant la période coloniale, les questions de la sinistralité du travail, les risques professionnels, vieillesse, invalidité et décès ont souvent occupé des esprits. A la suite de l’ouvrage de Guy ROSSATANGA RIGNAULT au titre suggestif il peut être permis de se demander sur le mode interrogatif si le travail est dangereux pour la santé. En s’en tenant aux nombreux propos des salariés gabonais, régulièrement entendus, cette question est sans objet puisque le travail salarié est essentiellement envisagé comme une activité procurant un revenu régulier et permettant à chacun d’améliorer son sort. Mais à l’heure actuelle on assiste à un paradoxe qui ne manque pas de surprendre.
Néanmoins, ce sujet est d’un intérêt certain tant sous l’angle juridique que sous une approche purement pratique dans la mesure où il est possible d’affirmer que ces situations peuvent être à l'origine de nombreuses atteintes plus ou moins graves non seulement à leur santé, mais aussi dans leur quotidien.
Conscient certainement de ces données, le législateur gabonais organise d’une part la protection de la santé du travailleur, leur sécurité et leur prise en charge ; même après le décès et prévoit d’autre part un régime spécifique d’indemnisation et de prise en charge. Le régime gabonais de sécurité sociale comporte quatre branches à savoir : les assurances sociales (soins médicaux, hospitalisation, délivrance de médicaments) ; accidents du travail, maladies professionnelles ; prestations familiales et maternité ; pension de vieillesse, invalidité, décès (survivants). Enfin, c'est dans le cadre du code du travail que les employeurs sont responsables de la dispense de certains soins et qu'ils doivent maintenir le salaire en cas de maladie.
Mais, dans le cadre de notre étude limitons nous à examiner les risques professionnels, les accidents de travail, l’invalidité, la vieillesse et le décès dans toutes leurs formes.
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