Manos lambrakis
Samedi, 02/07/2001 – 16 h 37 – Mediasoup
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Je voudrais remercier tous les citoyens démocrates de Grèce et de l’étranger qui ont, par l’intermédiaire de Mediasoup ainsi que d’autres réseaux, exprimé leur résistance démocratique concernant l’acte insensé de violence auxquels se sont livrés des membres de la Police grecque sur ma personne et sur des dizaines de milliers de mes concitoyens athéniens.
Tout le corps de la police grecque n'a pas le visage sadique de ces tortionnaires insensés.
Tous les employés de la police grecque ne sont pas des citoyens à l’humanité défunte.
Devant mes yeux, Place Syntagma, j’ai vu un policier en première ligne abandonner son bouclier, sa matraque et son casque, et hurler « moi, je refuse de tuer des gens ».
J’ai vu de mes yeux le même policier se faire violemment frapper par ses collègues, qui l’avaient emmené dans le porche du Parlement pour le revêtir à nouveau de l’uniforme de la honte (et non celui du rétablissement de l’ordre) et le ramener, humilié au troisième de leurs rangs, cette fois…
J’ai vu de mes propres yeux le même policier pleurer au troisième rang, derrière son casque.
J’ai un ami policier (manifestant au G8 de Gênes) soigné depuis plusieurs jours, souffrant de graves problèmes visuels dus à l'usage violent de rayons laser par des citoyens.
Je sais que depuis deux semaines, un policier est soigné dans une clinique psychiatrique et risque de perdre son emploi, souffrant de troubles psychologiques sérieux parce qu’il veut être parmi nous, qui vivons à la manière grecque et citoyenne sous les barbelés de l’immunité gouvernementale de l’avenue « Reine Sophie ».
Je connais un policier qui a honte d’appeler les avenues par leurs noms de rois et de reines. « Les noms des poètes, démocrates vivants ou morts, se sont-ils perdus ? » dit-il.
J’ai cependant connu, le mercredi 29 juin 2011, au croisement des rues Rizaris et « Roi Constantin », des policiers