Manouchian
Louis ARAGON est né le 3 octobre 1897 à Paris. Son père était un notable, sa mère ne travaillée pas. C'est un poète, romancier, journaliste français. C'est un auteur qui appartient au mouvement surréaliste aux côtés d'André BRETON. Il devient adhérent au parti communiste a partir de 1933. C'est surtout un auteur engagé et un grand résistant durant la Seconde Guerre Mondiale. On lui donnait le nom de « François la colère ». Il considère que la poésie est un moyen de défense nationale. Pour lui l'écriture se révèle être un acte de résistance. Aragon est aussi connu pour tous ses poèmes dédiés a Elza, la femme de sa vie. Il décède à Paris le 24 décembre 1982.
Strophe pour se souvenir :
- Forme du poème : 7 quintils d'alexandrins
- Rimes ; ABBAB
- Il n'y a pas de ponctuation (rend plus moderne)
- C'est un poème polyphonique (à plusieurs voix)
- Une bonne partie du texte est extrait de la dernière lettre de Manouchian à sa femme
- C'est un texte commémoratif, le but est de ne pas oublier le groupe Manouchian
1°) Lignes 1 à 18 : Aragon s'adresse directement aux résistants du groupe Manouchian 2°) Lignes 19 à 30 : Missak Manouchian qui s'adresse à sa femme dans une lettre d'adieux 3°) Lignes 31 à 35 : Aragon s'adresse au lecteur
1°) L'adresse du poète du groupe Manouchian
Le poète emploie le 2ème personne du pluriel => adresse directe à des morts => hommage qui permet de les faire revivre
Evocation de la vie sous l'occupation Allemande : « mornes matins » ; « couvre-feu » ; « la couleur uniforme du givre »
Allusion a l'affiche rouge : « L'affiche qui semblait une tâche de sang » évoque la couleur rouge de l'affiche qui prétendait le groupe Manouchian était un groupe criminel
Il y a une note plus positive avec « Morts pour la France »
En opposition à l'affiche rouge le poète évoque la modestie du groupe Manouchian dont les actes étaient complètement désintéressés => la marque des vrais héros.
2°) La lettre