Maputo
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Capitale du Mozambique, Maputo – Lourenço Marques jusqu'en 1976 –, qui comptait 2,5 millions d'habitants en
2007 (dans l'agglomération), est située sur la côte à l'extrême sud du pays, à quelque soixante-dix kilomètres de la frontière avec l'Afrique du Sud.
L'un des rares ports naturels en eau profonde d'Afrique australe, la fonction portuaire de Maputo est essentielle à la richesse de la ville, du pays et de la région
Cependant, la ville a été affaiblie par une immigration de refuge lors de la guerre d'indépendance (1965-1974), mais surtout lors de la guerre civile (1977-1992)
Le port rayonne donc sur un arrière-pays relativement vaste et opulent mais sur lequel, depuis les guerres le port n’a plus la mainmise : L’enjeu pour Maputo est de récupéré ce rayonnement aujourd’hui. Cette réhabilitation se produit dans un contexte régional marqué par l’hégémonie de l’Afrique du Sud et la crise du Zimbabwe, et une crise interne à gérer. nous pouvons parler d’une « reconquête de ses arrières pays »1
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Nous pourrions nous demander si Maputo permet une réelle autonomie du Mozambique ? Peut-elle rivaliser avec les régions dynamiques de l’Afrique du Sud ?
I.
Récupération d’une puissance antérieure, reconstruction du port.
On ne peut séparer Maputo du contexte pour le moins mouvementé qu’a connu le Mozambique dans les dernières décennies
A. La région de Maputo une potentielle puissance freinée par la guerre civile (1977-1992):
Maputo, un port à la situation privilégiée : Maputo se présentait comme un des ports les plus actifs de l’Afrique australe, Il était alors le débouché du Transvaal, la région la plus riche, tant du point de vue minier qu’industriel de l’Afrique du Sud.
Depuis 1976, le port de Maputo assiste à une rapide désagrégation de son arrière-pays et à une baisse brutale de son activité.
B. La politique du Mozambique.
- Un système politique qui se stabilise mais un système démocratique très jeune : Guerre civile oppose