Elle avançait lentement sur les pavés de Buzançais . C'était l'heure où l'on ne différencie plus les chiens des loups . Dans la rue il n'y avait personne , habituel pour un dimanche soir . On entendait plus que le « clac » ….... « clac » régulier de ses pas . De temps à autres , lorsqu'elle croisait un chien ou un chat , on pouvait entendre un petit cris signifiant que l'animal avait reçu un coup douloureux . Puis elle s'enfonçait jusqu'à disparaître dans l'obscurité d'une longue rue dont toutes les maisons étaient à louer ou a vendre . Enfin après plusieurs minutes de marche lourde et lente , elle finissait par rentrer dans une petite maison , où personne ne l'attendait , dans laquelle elle restait seule , sans qu'aucuns de ses amis ne vienne la visiter …
Le lendemain , comme tous les lundi matins , elle commençait son travail très tôt . Elle commençait sa tournée par un tour des environs où elle ramassait uns à uns les écoliers ayant besoins d'être conduits jusqu'à l'école primaire de Buzançais … Elle allait ensuite attendre à la gare la chauffeuse venant de Châtillon qui amenait des lycéens . Elle emmenait ensuite ces derniers à la gare de Châteauroux . Pour continuer sa journée elle conduisait des bus de ville dans le centre de Châteauroux , de huit heures et demi du matin à six heures du soir . Et enfin après une longue journée de pesante conduite elle faisait le trajet de Châteauroux à Buzançais où après avoir déposé les derniers passager de ce vieux bus qu'elle conduisait , le garer , puis elle pouvait enfin rentrer chez elle , dans la petite rue sombre nommée « rue des longs couteaux