Marche de change
A titre de rappel, la dette d’un État peut est definie comme « l’ensemble de ses engagements financiers. Elle résulte du cumul de ses besoins et capacités de financement, c’est-à-dire de la différence, année après année, entre ses produits (recettes fiscales, produits de privatisations…) et ses charges (dépenses budgétaires, prises de participation…) ».
En effet, Il existe deux types de dette publique, dans un premier lieu on trouve la dette négociable qui est contractée sous forme d’instruments financiers échangeables sur les marchés financiers tels que obligations et les bons du Trésor ou la dette non négociable qui correspondant aux dépôts de certains organismes comme établissements publics…) sur le compte du Trésor et qui constitue, elle aussi, un moyen de financement de l’État.
Comme dans le cas d’une entreprise, lorsqu’un État souhaite s’endetter, il a la possibilité d’émettre des obligations. Cette émission s’effectue généralement sous la forme d’une adjudication, c’est-à-dire d’une mise aux enchères. Elle donne lieu au versement d’un intérêt aux créanciers dont le taux reflète le risque perçu par les investisseurs : plus le risque est élevé, plus le taux d’intérêt le sera également*.(Banque de France – 2012)
Le graphique suivant montre l’évolution des taux d’intérêts à savoir son explosion de 5 pays européen de 2008 à 2011.
D’après ce graphique, on constate que la confiance des marchés en la solvabilité de certains pays de la zone euro s’est détériorée rapidement (avant 2008).
En effet, après les différentes crises des taux que (ce soit de la Grèce, Irlande ou le Portugal) et surtout depuis les mi-2011, la confiance des différents agents économiques (ménages, entreprises, marchés financiers) s’est considérablement dégradée. La confiance est un facteur difficile à cerner, de par sa nature intangible et sa dynamique chaotique. La confiance joue pourtant un rôle considérable dans l’évolution