Les XX ème siècle est connu par la mondialisation culturelle et économique. Dans ce contexte, pourtant, on constate que ce sont justement les particularités ou les caractéristiques culturelles de chaque pays qui déterminent leur performance sur les marchés. Le phénomène de la globalisation a possibilité l’élargissement des frontières commerciales et, par conséquence, des marchés consommateurs. Les pays dits émergents ont su faire les changements structurels nécessaires pour pouvoir extérioriser leurs avantages compétitifs et, ainsi, tirer profit de la globalisation. L’augmentation du Chiffre d’affaires du marché de luxe est, en grande partie, expliquée par son implication dans ces pays. Que ce soit grâce à l’enrichissement des populations ou à la facilitation de l’accès au crédit, les émergents offrent une incontestable source de croissance pour le marché du luxe. Une stratégie qui, si elle n’est pas nouvelle, est de plus en plus pratiquée par les grandes maisons. Mais, pour espérer rencontrer le succès dans ces pays, hors de question de se reposer sur les recettes qui ont fait leur succès en Occident. La politique marketing doit être repensée dans chaque pays selon les cultures et les aspirations des élites clientes. Le défi est à la hauteur de l’enjeu: faire entrer le luxe dans le siècle multipolaire.
Il semble important de remarquer que le marché de luxe, dans sa définition, contient une part de rêve et dans ce contexte de globalisation et d’enrichissement des populations, le luxe est devenu un symbole mondial de réussite sociale. Ce phénomène lié à la flexibilisation de l’accès au crédit constitue un élément explicatif non négligeable de la croissance du profit du secteur de luxe. Si d’un côté les populations s’endettent pour donner une ‘’bonne image sociale’’ en détriment de leur propre confort, de l’autre les maisons du luxe stimulent ce comportement en investissent très fort en marketing et notamment dans des lignes de produits moins chers qui mettent