Marche hygiène et cosmétique madagascar
Création mars 2007
© MINEFI – DGTPE Prestation réalisée sous système de management de la qualité certifié AFAQ ISO 9001
Introduction
Un marché restreint mais dynamique
Le pouvoir d’achat des malgaches est très faible (salaire mensuel moyen de 30 € par mois). Le marché est donc étroit car les produits cosmétiques et parfums sont considérés comme des produits de luxe. Toutefois, le marché devient relativement dynamique. En effet, le niveau d’instruction a évolué surtout dans les villes (sensibilisation à l’hygiène grâce aux programmes gouvernementaux appuyés par les bailleurs de fonds, communication à travers les médias) ; les besoins évoluent qualitativement. Dans les petites villes, les besoins en produits d’hygiène corporelle ont augmenté (dentifrice, savons, shampoing). Dans les grandes villes, les besoins en produits cosmétiques et parfums devient significatif (maquillage, parfum). Les femmes des villes dépensent jusqu’à 20% de leurs salaires pour les produits de beauté.
1 € = environ 2 700 MGA
La fabrication locale Essentiellement tournée vers les produits de grande consommation
L’industrie des cosmétiques et parfums a été longtemps dominée à Madagascar par 2 principaux producteurs : DIANA et SOMALCO. Ces entreprises produisent principalement des produits basiques pour une clientèle locale (vernis à ongle, savon de toilette, dentifrice, shampoing, etc.). Depuis quelques années, 8 à 10 entreprises (de taille variant de 20 à une centaine d’employés) se concurrencent. Elles se positionnent sur des produits de bas de gamme ou de gamme intermédiaire destinée à une frange plus aisée de la population des grandes villes. La dernière en date est la société FLORIBIS, spécialisée dans la fabrication de produits à base d’extrait de vanille (gamme alimentaire et depuis décembre 2006 a développé une ligne cosmétique positionnée haut de gamme). De nombreuses entreprises malgaches produisent des plantes