Marché cosmétiques
Article publié le 20.04.2009
Malgré la crise actuelle, le marché des parfums et cosmétiques devrait continuer à progresser en 2009 pour frôler les 7 milliards d’euros en 2010. Car le marché des parfums et des cosmétiques représentent un luxe accessible auquel les consommatrices ne souhaitent pas renoncer. En période de crise, ils répondent parfaitement aux attentes de bien-être des individus. Delphine David, auteur de l’étude de « La Distribution de parfums et cosmétiques » publiée par Precepta a répondu aux questions de l’Observatoire de la Franchise. La crise actuelle a-t-elle impacté le marché des cosmétiques et des parfums ?
Le marché des cosmétiques et des parfums bénéficie de certains atouts. Contrairement à celui de l’habillement ou de la restauration, ce marché ne fera pas partie des postes sacrifiés par la consommatrice. Au contraire, il comptera parmi les postes « ménagés », ceux qui ont toutes les chances de voir leur consommation progresser plus rapidement que la moyenne, notamment parce que le secteur des parfums et cosmétiques est en phase avec le besoin de bien-être. En outre, le budget réservé aux parfums et cosmétiques reste relativement faible (200 euros par an et par personne) en comparaison d’autres postes, comme le vêtement par exemple. Les marges d’ajustement sont donc réduites.
Nous prévoyons une évolution ralentie du marché de 1.5% en valeur (soit une quasi-stagnation en volume) contre 2.5% en 2008. En 2009, la consommatrice va nécessairement procéder à des arbitrages. C’est sans doute sur le marché des soins et du maquillage que les ajustements vont être les plus importants. La consommatrice va certainement s’orienter vers des produits moins ciblés et aux fonctionnalités plus larges. Sensible au prix, elle va baisser en gamme ses achats, certaines grandes marques risquant d’être abandonnées. En revanche, les marges d’ajustement sont beaucoup plus réduites sur le marché du parfum, la