Marché et ethiques sont-ils compatibles
Marché et éthique sont-ils compatibles ?
Ces deux notions signifient deux choses complètement différentes et sont en même temps opposées entre elles. Un marché est un lieu de rencontre entre l’offre et la demande d’un bien ou d’un service. Bien évidemment, il existe différents types de marché, comme par exemple le marché de l’automobile. Il y a même des courants idéologiques économiques liés au fonctionnement du marché, comme la théorie libérale (monétariste). L’éthique, par contre, représente tout ce qui est lié aux principes de la morale, plus exactement du rationnel. Quand même, la question de la compatibilité ou pas de ces deux termes reste très discutée au sein des individus et économistes intéressés par ce thème-là. Certains disent que le marché crée des problèmes aux individus, d’autres soutiennent le contraire. Suite à ça, nous allons nous mettre dans la posture d’un sociologue en adoptant une démarche critique et scientifique du thème en nous plaçant à l’échelle mondiale dans un intervalle de temps situé entre la fin du XXe siècle et le début du XXIe siècle. Marché et éthique sont-ils compatibles ? Nous allons tout d’abord montrer que marché et éthique sont incompatibles et enfin voire que cependant dans certains cas concrets ces deux notions se complètent.
Un premier point qui montre qu’il ne peut pas y avoir (pour l’instant) de la compatibilité entre marché et éthique se trouve dans la théorie libérale elle-même. Pour les monétaristes, l’éthique est considérée comme un obstacle qu’il faut surtout éviter car il freine l’efficacité du marché. Selon eux, un individu doit faire preuve d’égoïsme et d’individualisme pour permettre au marché de fonctionner correctement. Cette logique remonte au XVIIIe siècle quand Adam Smith, père fondateur de la pensée libérale, l’a définie en donnant aussi quelques exemples dans son chef d’œuvre intitulé Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations. Il s’oppose indirectement