Marché et éthique paraissent difficilement compatibles.
1) Marché = système d’échange visant à satisfaire l’ens des offreurs et des demandeurs== Une seul vérité, le prix d’équilibre, donc, fondamentalement, le marché ne porte pas de regard « moral » sur les biens. (doc 2)
2) On peut tout échanger de manière efficace sur un marché, y compris les éléments « immoraux » Exemple : trafic d’organes, d’êtres humains, temps de cerveau (doc 1)…, problème des OGM
3) Le marché n’est efficace que si l’on tient compte de l’égoïsme des individus qui les pousse à l’échange (Smith) et le marché repose sur le principe à chacun son mérite, or certains partent dan la vie déjà favorisé, cette logique du marché peut-être très inégalitaire, c'est a dire un enrichissement des riches et un appauvrissement des pauvres, ce qui est contraire à la morale (doc 5)
B/ Des principes moraux qui peuvent aller à l’encontre du fonctionnement du marché :
1) Ethique chrétienne : il n’est pas bon de s’enrichir, il faut donner ce que l’on a de trop=== en totale opposition avec le fonctionnement de marché (individualisme versus charité)
2) Les valeurs qui gouvernent le marché sont en opposition avec la démocratie (doc 5)
3) Les droits de l’homme, principes moraux supérieurs et signés par la majorité des Etats du monde, sont souvent bafoués au nom du marché. Ex : travail des enfants, déplacement de population pour cause de gisement pétrolier…
II/ Marché et éthique peuvent néanmoins s’enrichir mutuellement
A/ Le marché est porteur d’une éthique
1) Tout échange repose en effet sur la confiance le respect de la parole donnée, ces valeurs inspirent les contrats entre offreurs et demandeurs
2) Le marché adresse de violents rappels à l’ordre aux comportements spéculatifs abusifs : bulles spéculative de l’immobilier qui explose, krach internet…
3) Le marché ne fonctionne jamais aussi bien que s’il