Marginalisme

484 mots 2 pages
Marginalisme
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aller à : Navigation, rechercher Cet article est une ébauche concernant l’économie.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

En économie, le marginalisme est la théorie économique reposant sur l'idée que la valeur économique résulte de « l'utilité marginale ». Cette théorie s'est développée autour de 1870, elle a été surnommée « révolution marginale », et a abouti à la « révolution néoclassique ».
Historique [modifier]
La révolution marginale est souvent perçue comme l'un des meilleurs exemples de « découverte multiple » dans l'histoire de la science économique. En effet, simultanément mais indépendamment, trois penseurs européens - William Jevons, Carl Menger et Léon Walras - vont développer le concept d'utilité marginale. Cela est d'autant plus surprenant qu'à cette époque le contexte intellectuel et le développement économique de Manchester, Vienne et Lausanne sont très différents.
Le développement du marginalisme a engendré un changement de paradigme. En effet, alors qu'Adam Smith, David Ricardo et les classiques anglais expliquent la valeur relative d'un bien comme la quantité de travail nécessaire pour le produire (valeur-travail), les marginalistes l'expliquent via l'utilité marginale. Ce changement fondamental marque le passage de l'économie classique à l'économie néoclassique, accompagné par l'abandon presque complet de la théorie objective de la valeur en faveur de la théorie subjective de la valeur.
Utilité marginale [modifier]
Article détaillé : Utilité marginale.
L'utilité marginale d'un bien ou d'un service est l'utilité qu'un agent économique tirera de la consommation d'une unité supplémentaire.
Cette utilité marginale décroît avec la quantité de biens déjà disponibles[1]. Par exemple, si l'on possède déjà deux stylos, l'utilité apportée par un stylo supplémentaire est faible, comparée à la

en relation

  • « Exclues, les nouvelles classes populaires s’organisent en contre société. la france périphérique des zones périurbaines surinvestit le territoire
    305 mots | 2 pages
  • L'histoire de charlevoix
    1838 mots | 8 pages
  • COLLE ESH FRANCE ANGLETERRE
    450 mots | 2 pages
  • Ouvriers dans les villes européennes
    776 mots | 4 pages
  • Conférence sur le monde du travail en france 1789-1946
    3723 mots | 15 pages
  • Les réformes au maghreb
    660 mots | 3 pages
  • Dissertation ronald reagan
    485 mots | 2 pages
  • Marketing vert
    6331 mots | 26 pages
  • lethermalisme
    25257 mots | 102 pages
  • Millenarisme
    1851 mots | 8 pages
  • Agrochimie
    2395 mots | 10 pages
  • 18Eme sielce
    8088 mots | 33 pages
  • Mimétisme
    20944 mots | 84 pages
  • Les 30 glorieuses
    461 mots | 2 pages
  • Muticanalisme -
    1757 mots | 8 pages