Marguerite duras
Deuil et mélancolie selon Freud
Selon Freud, l'image de soi consciente que nous avons se contruit par rapport à l'autre. Chaque individu prend de l'extérieur et l'intériorise comme si ça venait de lui. L'identification à l'autre est essentielle au développement de soi, même si on n'en est que partiellement conscient. Il s'agit du phénomène d'identification, qui va au dela du mimétisme. Les traces psychiques que cela engendre commencent chez le nourisson lorsqu'il comprend ce qu'est le visage humain à partir du visage de l'autre et qu'il l'associe finalement au sien, il se reconnaît en tant que lui-même, qui est comme sa mère. L'autre est la représentation mentale qu'on se fait de quelqu'un, car il n'y a pas, selon Freud, de rapport à l'autre sans rapport d'objet. La mort de l'autre peut être l'occasion d'une importante prise de conscience. Mais, toujours selon Freud, l'être aimé est toujours perdu d'avance et une réelle fusion entre deux êtres est impossible, à part sur le plan imaginaire.
Contenu
Dès le début du roman, Anne Desbaresdes voir à travers la vitre de café, la scène d'un homme couché sur le corps d'une femme morte, dans l'oubli de tout ce qui l'entoure. La vitre du café fait qu'elle n'est présente que comme voyeuse étrangéere à cette scène qui la fascine, mais fortement impliquée car ça lui rappelle quelque chose en elle. Acte amoureux lié à la mort. Scène de deuil, d'arachement définitif. Dfésir qui nait chez le sujet a la vue de cette scene est un désir invesé su monde, fusion avec la mort. La tache de sang sur la bouche de l'homme et la lueur du soleil couchant CITATION sont les seules couleurs vives. L'ombre est la nuit gagnent du terrain. Celui qui appele et désire la femme est aussi son assassin. Anne est sortie de son sommeil par le cri de mort qu'elle a entendu. Elle entre