Mercredi, 19 janvier 2011

Commentaire

Note : | Remarque : |

Paru en 1784, cet extrait de la pièce de théâtre Le mariage de Figaro acte V, scène II, Beaumarchais met en scène Figaro, un valet insolent. Ce dernier croyant que sa fiancée, Suzanne, l'a trahi. C'est dans un monologue qu'il s'emporte et se permet des réflexions sur sa vie et ses diverses activités professionnelles. Nous montrerons donc dans un premier temps, la diversité des expériences de Figaro pour dans un deuxième temps, mettre en lumière les accusations formulées.

Dans ce monologue, Figaro critique le Comte car il soupçonne Suzanne ; sa fiancée, de l'avoir trahi avec lui. Ce premier commence alors à lui reprocher d'avoir une gloire non méritée. Aux lignes 2 et 3, se trouve une anaphore du mot « grand », pour insister sur le fait que le Comte est un puissant personnage grâce à sa position, mais que finalement il a eu cela gratuitement sans fournir aucun effort et sans avoir eu recours à des expériences professionnelles.
Figaro éprouve une certaine jalousie pour le Comte et tente en vain de se convaincre qu'il est mieux qui lui en rappelant toutes les matières qu'il a acquises. Beaumarchais utilise ainsi une comparaison pour appuyer cette idée de concurrence entre ces deux personnages avec « tandis que moi ». Figaro se lamente d'avoir eu à travailler pour subvenir à ses besoins « il m'a fallu déployer plus de science et de calculs pour subsister seulement » l.8.
Figaro va jusqu'à juger le milieu social de son « concurrent », en trouvant à redire sur sa famille. Il l'accuse de ne pas avoir eu de profession honnête, puis vient à faire une énumération de ses diverses expériences qu'il a acquis au cours de sa carrière professionnelle « J'apprends la Chimie , la Pharmacie, la Chirurgie et tout le crédit d'un grand Seigneur peut à peine me mettre à la main une lancette vétérinaire ! ». Nous pouvons voir que Beaumarchais insiste encore sur l'adjectif « grand » permettant d'exagérer