Marie apollinaire
Il est l'un des plus grands poètes français du début du XXe siècle, auteur notamment du Pont Mirabeau. Il pratiquait le calligramme (terme de son invention désignant ses poèmes écrits en forme de dessins et non de forme classique en vers et strophes). Il fut le chantre de toutes les avant-gardes artistiques, notamment le cubisme, poète et théoricien de l'Esprit nouveau, et précurseur du surréalisme dont il a forgé le nom.
Sa mère, Angelika Kostrowicka, née à Nowogródek (dans le grand-duché de Lituanie, aujourd'hui Navahrudak en Biélorussie) était issue de la noblesse polonaise, et son père était un officier suisse (Grisons), Francesco Flugi d'Aspermont. Arrivé à Monaco en 1897, Guillaume est inscrit aux lycées de Cannes et de Nice.
En 1901 et 1902, il fut précepteur pour la vicomtesse Elanor de Milhaud. Il tomba amoureux de la gouvernante anglaise Annie Playden qui refusa ses avances. C'était alors la période « rhénane » dont ses recueils portent la trace (La Lorelei, Schinderhannes). De retour à Paris en août 1902, il garda le contact avec Annie et se rendit auprès d'elle à deux reprises. Mais en 1905, elle partit pour l'Amérique. Le poète célèbra sa relation avec Annie et la douleur de la rupture dans de nombreux poèmes, dont Annie et La Chanson du mal-aimé.
Entre 1902 et 1907, il travailla pour divers organismes boursiers et commenca à publier contes et poèmes dans des revues.
En 1907, il rencontra l'artiste peintre Marie Laurencin, avec laquelle il entretint une relation chaotique et orageuse. A cette même époque il décida de vivre de sa plume. Il se lia d'amitié avec Pablo Picasso, André Derain, Edmond-Marie Poullain, Maurice de Vlaminck et le Douanier Rousseau, se fit un nom de poète, de journaliste, de conférencier et de