Travail sur la tirade de Marie Tudor
Marie Tudor, Victor Hugo, éditions de la Traverse, Fréquence Théâtre Plus 38

Cette tirade est prononcée dans la scène VII de l’œuvre, dans la première colonne de la page 23. Dans les scène la précédant, la Reine, Marie Tudor, est informée de l'infidélité de son favori, Fabiano Fabiani, et elle met au point un stratagème pour le piéger et le confronter à ses écarts. Au tout début de la scène VII, Fabiani entre, et s'inquiète pour lui-même en voyant Marie Tudor parlant à Simon Renard à voix basse, et entourée des nobles ennemis de Fabiani. Il est rassuré par le sourire que la Reine affiche, cela jusqu'à ce qu'elle lui ordonne de se retourner. À ce moment-là, il voit Jane, son amante, qu'il reconnaît à part, pour ensuite nier la connaître. Quand Jane admet le connaître, Fabiani prétend que les nobles et Jane se sont ligués contre lui pour causer sa perte, ce qui entraîne une première longue tirade, entrecoupée par Fabiani tentant d'intervenir. En premier, la Reine révèle la véritable identité de Jane: fille d'un Lord catholique, tué par le régime Anglican qui était en place avant l’avènement de Marie Tudor, et dont les biens avaient été offert à Fabiani, faute d'héritiers. Ensuite, elle le compare aux Lords présents, ceux qu'elle avait négligés pour si longtemps, disant à Fabiani qu'il ne vaut rien à coté d'eux. Elle révèle aussi la vérité au sujet des origines de Fabiani, qui avaient été discutées au début de la pièce par les Lords complotant avec Simon Renard. Fabiani est donc le «fils d'un chaussetier du village de Larino.» La longue tirade de Marie Tudor commence après que Fabiani l'ai accusée d'avoir décidé de sa mort, et ait dit: «Vous [la Reine] emploierez tous les moyens, le poignard, le poison ...».
La Reine est indignée que Fabiani la prenne pour une lâche qui se cacherait pour se venger, comme l'indique la répétition «Le poison! le poignard!», mais son indignation ne la fera pas renoncer à sa vengeance, comme