Au Maroc, le secteur de pêche occupe la deuxième position parmi les secteurs actifs et ce grâce au rôle socioéconomique qu’il joue. En plus, de par sa position géographique, il possède deux façades maritimes, à savoir méditerranéenne et l’océan atlantique, les côtes marocaines s’étendent sur 3500 Km, soit 1,1 million de Km² et une zone économique exclusive de 70 à 200 miles, ce qui constitue un important réservoir stratégique de ressources halieutiques. L’ensemble des captures est destiné, soit à la consommation directe à l’état frais, soit à la transformation. Cette dernière activité permet entre autres de générer une valeur ajoutée, de rapatrier de la devise, de créer des opportunités d’emploi et d’équilibrer la balance des payements.

Pour mettre en évidence cette valeur le Ministère des Pêches Maritimes a anticipé ce besoin et a ouvert à partir de 1996 une filière de traitement et de valorisation des produits de la mer à l’ISTPM d’Agadir. Celle ci s’occupe de la formation des techniciens spécialisés en traitement des produits de la mer et en gestion de la qualité au sein des établissements halioalimentaires.

Pendant ces dernières années le Maroc a connu un développement dans le domaine de l’industrie de pêche tel que l’installation des plusieurs projets (haliopolis,zone industrielle de Drargua,halieutis), d’où la nécessite des encadrant spécialisés dans le domaine de valorisation des produits de la mer et pour réaliser cet objectif le ministre de l’éducation et de l’enseignement a lancé une Licence professionnelle de la Valorisation des Produits de la Mer et Aquaculture (LPVPMA) à l’Université IBN ZOHR des sciences d’Agadir.

Les différents enseignements programmés dans cette licence pendant deux années ont nous permet d’avoir des savoirs théoriques. Cette année, nous avons choisi de travailler dans une unité de marinage pour mettre les savoirs théoriques en