KERKENI Rania 1 ère GLecture analytique français Rappelons que Marivaux est né en 1668 et qu’il est mort en 1763. Il appartient donc au « Siècle des Lumières », et l’on peut dire qu’il n’est pas étranger à ce mouvement littéraire et culturel qui traverse le siècle, sans qu’on puisse le réduire à cela, tout de même. De plus, il faut se souvenir aussi que, comme Molière Marivaux emprunte à la « Commedia dell’arte » des personnages comme Arlequin qui signal bien son intention de se situer …afficher plus de contenu…

Par la suite il a confié à Araminte qu’elle était l’objet de cette folie, c’est à ce moment que Dubois va commencer les flatteries envers son ancien maître en lui dressant un portrait mélioratif. Dans l’extrait cela commence à partir de la L-2 avec une énumération « Il est bien fait, d’une figure passable, bien élevé et de bonne famille » . Les qualités de Dorante se succèdent ce qui donne un effet de longueur à ces derniers c’est-à-dire qu’ils paraissent nombreux. De plus, la disposition de ces flatteries est très bien trouvée si l’on considère la suite de la phrase. L-2 « mais il n’est pas riche ». La litote atténue l’importance de l’information face à toutes ses qualités …afficher plus de contenu…

»En second lieu, les talents de Dubois deviennent visibles lorsque l’on peut remarquer qu’Araminte va progressivement rentrer dans son jeu et donc tomber dans le piège tendus par Dubois. Ces réactions sont synonymes d’une réussite dans le plan du valet et cela montre qu’il maîtrise la fausse confidence et la manipulation. Son discours va susciter de nombreuses émotions telles que de la jalousie et de l’intérêt chez la veuve. On peut noter une énième ruse de la part de Dubois dans la L-3 avec une négation restrictive « qu’il n’a tenu qu’à lui d’épouser des femmes qui l’étaient, et de fort aimables, ma foi, qui offraient de lui faire sa fortune ». Force est de constater que le valet cherche à attiser la jalousie d’Araminte